seb on January 21st, 2009

Nous sommes arrives a Melbourne le 29 dec en fin d’apres midi.

Melbourne c’est la :


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Nous avons mis Therese au repos pour ces quelques jours et elle a pu se reposer dans un parking tres agreable.

Suite a l’affluence de backpackers pour feter le 31dec la bas nous n’avons pas reussi a avoir une chambre pour nous trois. Paz dormait avec 3 koreens tres discrets, Olive avec 2 ados australiens et Zeb avec 3 francaises.

L’un de nous 3 etait plus chanceux que les autres. Les koreens pouvaient apprecier le chant du ronflement pascalien, les ados pouvaient apprecier la culture d’Olive et les francaises le charme discret du Zeb qui dort.

Des le 30 dec au matin nous etions en train de visiter la ville, une vraie visite, avec des monuments, de l’architecture, des rues pittoresques et pas de biere.

Il nous est obliger ici de mentionner la performance d’Olive qui a reussi a manger au Mac Do 2 fois par jour, chaque jour que nous avons passe a Melbourne. Leur “Triple Cheeseburger” lui laissera sans doute des souvenirs magiques. Le Tropic restait stupefait de tant d’amour pour la marque a l’arche dore.

Apres la visite des rues du matin nous pumes apprecier la grace et le calme des jardins botaniques.

Deja il etait 17h et l’heure de rentrer.

Dans la celebre tradition du pre-reveillon, le 30 decembre au soir nous avons visite pas mal de bars (toujours dans un soucis d’apprecier l’architecture) et nous en avons perdu le compte dans les rues de Melbourne. La ville savait se faire aimer.

Malgre un reveil difficile le 31dec nous sommes alles a l’aquarium ou nous avons pu apprecier pingouins, manchots, requins, tortues, raies et une bonne gueule de bois.

Apres cette visite aquatique une visite de la plage nous semblait une bonne option. St Kilda est le quartier de la plage et de la boheme. Nous y avons fini l’apres midi avant de nous mettre en marche pour l’auberge de jeunesse.

La fin d’annee fut fetee avec generosite comme nous seuls savons si bien le faire. Les souvenirs de cette soiree se sont perdus avec les feux d’artifice et les eclats de joie. Ce qui est sur c’est que le 1er janvier 2009 serait beaucoup moins tendre pour notre corps et surtout notre tete.

Tot le matin (vers 10h, oui c’est tot pour un 1er janvier) on s’est mis en route pour aller voir une des merveilles de l’Australie, la Great Ocean Road., 200km de route entre Melbourne et Adelaide.

La Great ocean Road (GOR) c’est la :


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Nous avons pu apprecier Bells Beach, une des plages les plus celebres du monde pour le surf.

[youtube RF1eaDi81b8]

Nous nous sommes poses a Anglesea pour y passer la nuit, dans un camping hors de prix mais pres de la plage.

La GOR, c’est une succession infinie de plages plus belles les unes que les autres, de petites villes et de falaises abruptes. Le seul probleme de cette route c’est qu’on y a eu tres froid, genre froid a porter 4 epaisseurs et a se demander si on va pas dormir tous les 3 dans le van dans le meme duvet (suggestion de Zeb, probablement pas si innocente, certaines photos montrent une reelle complicite entre Olive et Zeb). On pourra apprecier sur les photos les coupes vents, les sweats et les airs frigorifies.

Des le lendemain nous avons pu continuer notre periple. On ne peut decrire chaque plage, chaque koala, chaque falaise et encore moins le froid qu’il y regnait.

En revanche il est indeniable que cette route prete a l’inspiration des artistes et nous avions des musiciens parmi nous…

[youtube MmFjVqovYw4]

Nous avons dormi dans un camping sauvage mais gratuit ou apparemment tous les australiens vont en vacances, vers Hordem Vale. Le truc sympa c’est la seule toilette pour 200 personnes et le terme “toilette” sert a qualifier ce qu’on appelle classiquement “le trou au fond du jardin”.

Le 3 janvier nous avons continue notre route, avec son lot de plages, de chansons au ukulele, avec nos sanwichs BLT reinventes (Bacon Lettuce Tomato) et la petite tartine de Nutella pour dessert (communement appelee la tartine Manteau car c’est la tartine qui fait qu’on a trop mange).

On a quand meme vu les 12 Apotres, succession de rochers solitaires en bord de falaise, l’embleme de la GOR. On en a profite pour les prendre en photos, histoire de prouver qu’on avait pas fait que boire de la biere.

Nous avons dormi a Peterborough apres une bonne journee de balade.

Le lendemain nous attendait (enfin surtout pour le conducteur) une grosse journee de route pour atteindre Adelaide. Therese tenait le coup. Elle supportait le froid et les kilometres sans broncher.

Quitter une region aussi froide pour l’Australie du sud nous semblait la seule solution pour ne pas finir en glacon. Adelaide nous semblait la terre promise et elle nous a beaucoup donne mais c’est une autre histoire.

[flickr album=72157612759865731 num=38]

PS : pour tous les amateurs de “Seul face a l’ocean”, une edition speciale de la chanson sera disponible, envoyez vos commandes a manteau@gmail.com

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12 Responses to “Melbourne et la Super Route de l’Ocean”

  1. c’est bo tout cet amour pour sa maman, povre paz, et sa maman pense aussi fort à lui, elle me l’a dit, l’autre soir, seule face à sa télé !!!
    seb en revanche y s’en bat les noix de la sienne !!!!

  2. Natalie la plus Jolie
    January 21st, 2009 at 12:37 pm

    La chanson ne dit pas de quelle maman il parle, ne tirons pas de conclusion hâtive.

  3. ben c’est paz qui est face à la mer, donc je fais des conclusions… logiques et non hatives 🙂
    Povre MC !!!

  4. jacky a raison
    comment vont les deux baladeurs ?
    on a eu un moment de flip quand deux randonneurs ont disparu dans les environs de sydney mais on s’est vite rassuré
    une question quiz pour vous derouiller les meninges
    comment appelle t on les habitants de cuges les pins ?
    allez bonne vadrouille
    je vous ferai avoir des tarifs sur le matériel de plongée ….

  5. et un peu de culture bonne lecture

    Les lois physiques

    Vous avez fait un baptême de plongée, ça vous a plu. Vous vous êtes inscrit dans un club pour passer les brevets de la fédé (FFESSM : Fédération Française d’Etudes et de Sports Sous-Marins). Dès la préparation au passage du brevet de niveau 1 (Anciennement : Brevet Elémentaire ou BE), on vous demandera de connaître certaines lois physiques. Il est nécessaire de bien comprendre le sens de ces lois car ce sont elles qui régissent les phénomènes des accidents. Une bonne compréhension de celles-ci permet de bien intégrer les règles d’évolution et de sécurité.

    Si vous préparez le passage du niveau 1, commencez par :
    Le principe d’Archimède
    La loi de Boyle-Mariotte

    Si vous préparez le passage du niveau 2, vous devez connaître :
    La loi de Henry
    La loi de Dalton
    Le principe d’Archimède

    « Le thé au harem d’Archimède » de Mehdi Charef, 1985

    Cette loi permet de déterminer la flottabilité d’un corps. Un bloc de 12 litres pèse à peu près 15 kg à l’air libre. Une fois immergé, ce même bloc est beaucoup plus léger (quelques kg).
    Que s’est-il passé ?

    A l’immersion le bloc doit faire sa place dans l’eau, il en déplace donc un certain volume (12 litres). L’eau va alors exercer une force tendant à faire remonter le bloc vers la surface, c’est la “poussée d’Archimède”. L’intensité de cette force est égale au poids de l’eau déplacée (1 litre d’eau pèse 1 kg). Dans cet exemple, la poussée d’Archimède est donc de 12 kg (toujours dirigée vers le haut).
    Principe d’Archimède Tout corps plongé dans un fluide
    reçoit une poussée de bas en haut
    égale au poids du volume du fluide déplacé.

    Le poids du bloc est de 15 kg (force dirigée vers le bas). La poussée d’Archimède et le poids sont deux forces qui s’opposent, le poids l’emporte ici de 3 kg. Cette valeur est le “poids apparent” de la bouteille immergée.
    Pour déterminer si un corps flotte ou coule, on calcule sa flottabilité (c’est l’opposé du poids apparent) :

    Calcul de la flottabilité
    Flottabilité = Poussée d’Archimède – Poids réel

    Dans le cas de notre bouteille, on trouve une flottabilité de -3 kg. Une flottabilité négative indique donc un objet plus lourd que l’eau. En effet, si on lâche la bouteille dans l’eau, elle coule.

    Un dernier exemple : un plongeur en combinaison équipé du bloc pèse 90 kg sur le pont du bateau. Avec tout son équipement, il occupe un volume d’environ 95 litres. S’il se met à l’eau, il aura une flottabilité de 5 kg. Cette valeur positive indique que notre homme flotte, son immersion sera difficile car il devra lutter contre la poussée d’Archimède. Pour éviter ce problème, il se lestera avec une ceinture chargée de 6 kg de plomb.

    On aurait pu penser que 5 kg feraient mieux l’affaire… Mais ce serait oublier ce qui va se passer en fin de plongée : En fin de plongée, le bloc a perdu au moins 1 kg d’air. La fin de plongée correspond au moment du ou des paliers. Si on est trop léger à ce moment-là, on remonte vers la surface et on n’arrive pas à “tenir le palier”. N’en déduisez pas pour autant qu’il faille plonger “lourd” !

    Le bon lestage est le lestage qui permet de tenir le palier avec une stab vide. Le surlestage peut être compensé en insufflant de l’air dans la stab, ce qui permet de tenir le palier. Mais alors, me direz-vous, pourquoi ne pas se surlester ? La réponse se trouve à la page de l’essoufflement.
    La loi de Boyle-Mariotte

    Un certain Robert Boyle (1627 – 1691) énonça en 1662 la loi de compressibilité des gaz : “le volume d’un gaz est inversement proportionnel à la pression qu’il reçoit”. Votre moniteur vous a sans doute montré ce que devient un ballon gonflé en surface quand on l’emmène au fond : son volume diminue, il est flasque, comme s’il était dégonflé. En fait, la pression a comprimé l’air du ballon. Celui-ci occupe donc un volume moindre. A la remontée, la pression diminue, l’air du ballon se détend et le ballon retrouve son volume initial une fois arrivé à la surface.

    En 1676, Edme Mariotte (1620 – 1684) compléta la loi de Boyle en précisant “à température constante”. La loi complète citée ci-dessous s’appelle donc la loi de Boyle-Mariotte. Boyle était irlandais, Mariotte était français… c’est pourquoi cette loi est surtout connue comme “loi de Mariotte” en France !
    Loi de Boyle-Mariotte A température constante, le volume d’un gaz
    est inversement proportionnel
    à la pression qu’il reçoit.

    Ce phénomène est très important pour les plongeurs : nous respirons de l’air comprimé, pendant la remontée cet air va se détendre et augmenter en volume. Si on bloque sa respiration pendant la remontée, l’air contenu dans les poumons va les distendre jusqu’au point de rupture des tissus. Cet accident très grave s’appelle la “surpression pulmonaire” et peut être évité facilement : ne jamais bloquer sa respiration lors de la remontée (même en piscine)
    La loi de Henry

    Quand des molécules de gaz se regroupent au sein d’un liquide, elles forment une bulle. Dans les liquides, beaucoup de molécules de gaz ne se regroupent pas, elles sont “dissoutes” dans le liquide et se promènent librement. Dans un verre d’eau, une certaine quantité d’air dissout est présent. Cette quantité dépend de la température et de la pression atmosphérique. Si ces paramètres ne changent pas, la quantité de gaz dissout reste la même, le liquide est alors “à saturation”.
    Loi de Henry A température constante et à saturation,
    la quantité de gaz dissout dans un liquide
    est proportionnelle à la pression
    qu’exerce ce gaz sur le liquide.

    Henry a remarqué que la quantité de gaz dissout dans un liquide est directement proportionnelle à la pression que ce gaz exerce sur le liquide. Si on augmente la pression du gaz, des molécules de ce gaz passeront dans le liquide jusqu’à saturation. Inversement, si on réduit la pression, le liquide se trouve en “sursaturation” et des molécules de gaz vont s’en échapper pour tendre vers une nouvelle saturation. Ce phénomène génère des bulles dans le liquide lorsque la pression baisse trop rapidement.

    En plongée, on respire de l’air comprimé qui va se dissoudre dans le corps. L’azote de l’air n’est pas consommé par l’organisme et peut former des bulles dans nos tissus si on remonte trop rapidement d’une plongée. Ces bulles peuvent obstruer des vaisseaux, comprimer des tissus vitaux,… C’est “l’accident de décompression”, qu’on évite en remontant lentement et en faisant des paliers.
    La loi de Dalton

    Cette loi concerne la description des mélanges gazeux. Elle trouble le débutant car elle peut s’exprimer de trois façons différentes !

    Dans l’air il y a approximativement 80% d’azote et 20% d’oxygène. A la pression atmosphérique il règne environ 1 bar. La part de pression due à l’azote est proportionnelle à sa concentration dans l’air : il participe donc pour 80% à la pression atmosphérique. On dit que à la pression atmosphérique, la “pression partielle” de l’azote dans l’air est de 0,8 bar.

    A une profondeur de 20 m, il règne une pression absolue de 3 bar, la pression partielle d’oxygène dans le détendeur sera donc 3 × 20% = 0,6 bar. On note respectivement les pressions partielles de l’oxygène et de l’azote PpO2 et PpN2. Une des expressions de la loi de Dalton donne la formule de calcul de la pression partielle d’un gaz dans un mélange :
    Loi de Dalton – 1 PpGaz = PourcentageGaz × Pabsolue

    Une autre expression de la pression partielle d’un gaz est :
    Loi de Dalton Р2 Pour un volume donn̩, la pression partielle
    d’un gaz dans un mélange est la pression
    qu’aurait ce gaz s’il occupait seul ce volume.

    Pour en finir avec ces énoncés, voici une dernière expression de la loi de Dalton qui découle logiquement des précédentes :
    Loi de Dalton – 3 La pression absolue d’un mélange gazeux
    est la somme des pressions partielles
    des gaz qui composent ce mélange.

    La notion de pression partielle est importante pour définir les seuils de toxicité des gaz. Par exemple, l’oxygène représente un danger pour les plongeurs à partir d’une pression partielle de 1,6 bar. Quand on plonge à l’air, cette valeur critique est atteinte à la profondeur de 70 m.
    Les plongeurs au nitrox respirent un mélange enrichi en oxygène, la PpO2 limite de 1,6 bar sera atteinte encore plus tôt.
    Les nageurs de combat qui respirent de l’oxygène pur dans leur scaphandre à circuit fermé ne pourront dépasser sans danger la profondeur de 6 m !

  6. La chanson concernait peut etre la maman de Pascal, ms où croyez vs que Seb’ a trouvé l’inspiration??? En pensant à sa maman bien entendu! (il fait juste le timide et a transposé ses pensées en une chanson sur Pascal (qui, d’ailleurs, face à la mer, pensait peut etre juste à ce qu’il allait manger)).
    [bon courage…]

  7. MaRiOn : t’es bien payée par SEB au moins ? 🙂
    Moi remarque suis pas du tout payée pour foutre la zizanie !!!
    Paz, on est trahit que par les siens !!!

  8. BRUNE tu pourrais un peu te bouger et faire semblant de t’intéresser au blog de ton bof !
    sinon on va balancer sur toi tonton mike et moi 😉 et on en sait des trucs maintenant !!!

  9. joseph … staline ? non surement pas il était pas si intello
    ça doit encore être un joueur de l’OM pour être si fort en lois de l’apesanteur !!!

  10. Bon pour Cuges c’est facile c’est les cugeois. Pourtant meme ce nom la doit pas etre facile a porter.

    Je note le soutien inconditionnel de Marion a Zeb.
    C’est toujours bon de savoir qui sont ses amis 🙂

    On file c’est l’heure de l’apero a Freo.

  11. 🙂
    Jalousie jalousie… (ndlr : jackie, il ne s’agit pas de la Marion de la famille Pille)

    Bon c’est l’heure du post apero qui finit tard et fait mal a la tete.

  12. Bon, pression de la belle famille oblige… je laisse un commentaire.
    Très touchée par la chanson, sincèrement. Je suis sure que la maman en question est ravie.
    Et puis, pour Jackie: je m’intéresse de très très près à ce blog, promis juré!!

    La bise à vous les loulous!

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